La biosécurité est un terme qui est devenu de plus en plus répandu au cours des années récentes, elle peut évoquer des images de systèmes de surveillance, de clôtures de sécurité, de processus compliqués d’assainissement, d’audits et d’inspections. Cependant, la biosécurité est en réalité la protection du cheptel, de la volaille et des cultures des agents infectieux soient viraux, bactériens, fongiques ou parasitaires.
Aujourd’hui, les fermes sont moins isolées qu’elles l’étaient auparavant. Les personnes, les animaux et les équipements peuvent emporter des maladies et des agents pathogènes à la ferme et peuvent les propager en se déplaçant d’endroit à endroit. Dans ce nouveau contexte, la biosécurité devient l’une des questions les plus urgentes à traiter.
Mieux gérer la biosécurité afin de protéger la santé publique, la production agricole et l’environnement.
La biosécurité comporte l’ensemble des mesures destinées à protéger une population animale ou végétale, l’homme et l’environnement des agents infectieux transmissibles avec une triple finalité :
- Santé animale et végétale,
- Sécurité sanitaire des aliments
- Et santé humaine notamment la vôtre en tant qu’éleveurs ou agriculteur.
Elle associe, d’une part, une composante externe qui vise à limiter l’introduction de nouvelles souches bactériennes, virales ou parasitaires dans votre ferme et, d’autre part, une composante interne constituée de mesures visant à réduire la propagation des germes à l’intérieur de votre cheptel, leur sortie de votre élevage et leur persistance dans l’environnement.
Pourquoi la biosécurité est-elle importante aux producteurs ?
Un bon plan de biosécurité relève du bon sens. Tout d’abord, lorsque les mesures de biosécurité ne sont pas respectées, certains producteurs risquent de dépenser une fortune pour la lutte contre les éclosions de maladie. En plus des coûts des soins de santé, du cheptel de valeur et de la production sont aussi perdus. La biosécurité est dans ce sens beaucoup moins onéreuse que la curation, et fait éviter aux agriculteurs beaucoup d’ennuis.
La biosécurité permet également aux producteurs d’améliorer leur capacité à se conformer aux accords, règlements et obligations nationales et internationales portant sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et contribuer ainsi au développement économique et au bon fonctionnement de leur commerce.
Bien plus, elle aide à réduire la transmission les zoonoses, des agents pathogènes humains comme par exemple la salmonelle spp., E.coli O157:H7 et campylobacter spp.
Domaines de contrôle
Il existe plusieurs approches pour un plan de biosécurité systématique et efficace. Quelle que soit l’approche utilisée, il est important qu’elle soit basé sur les principes de biosécurité, et qu’elle reflète la gestion des risques liés au déplacement des personnes, des véhicules, des équipements, des animaux et des intrants agricoles, à la ferme et hors de la ferme.
Nous avons divisé nos services en trois domaines de contrôle primaires :
Une approche globale visant à améliorer les performances et le rendement de vos productions.
Lors des visites des industries agricoles à travers le monde, il est possible de voir certaines régions ou pays, où les maladies ont été pratiquement éliminées et où il n’est pas vraiment nécessaire d’utiliser des vaccins et des médicaments. Dans ces régions, les performances des productions sont excellentes. Ces industries qui ont réussi, ont appliqué des programmes de biosécurité rigoureux dans leurs exploitations.
La Biosécurité fait actuellement partie intégrante de la culture de l’élevage et de l’agriculture.
Références
- Dossier FAO sur la biosécurité. (2007). fao. https://www.fao.org/3/a1140f/a1140f00.htm
- Biosécurité à la ferme. (2021). MAPAQ. https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/santeanimale/maladies/soussurveillance /Pages/Biosecuriteferme.aspx
- Biosécurité interne et désinfection des bâtiments d’élevage – GDS Hauts de France. (2021). GDS Creuse. https://www.gdshautsdefrance.fr/?p=4594
